Outil non invasif et non irradiant, l’échoscopie a intégré le champ de compétences des masseurs-kinésithérapeutes depuis le 27 mars 2015. Il est cependant nécessaire d’être très précautionneux quant à son utilisation. La communication avec votre médecin prescripteur nous est nécessaire, c’est lui qui établit le diagnostic médical initial.
Cet outil permet au masseur-kinésithérapeute d’étayer son bilan diagnostic afin d’adapter au mieux sa prise en charge et aussi de mettre en place un suivi de la pathologie sans établir de diagnostic médical. L’échoscopie n’est utilisée qu’en seconde intention à la suite d’un examen clinique rigoureux dans le but de confirmer ou non une hypothèse. De plus, notre connaissance pointue de l’écho-anatomie non pathologique est obligatoire pour ensuite détecter les anomalies. Cet examen est considéré comme le Gold Standard dans la visualisation des muscles, tendons, aponévroses, ligaments, vaisseaux et nerfs (Demont et al., 2017). Il possède l’avantage d’être facilement comparatif au côté controlatéral, symétrique, passif ou dynamique, et permet une visualisation en temps réel des structures.
Aussi, au cabinet Aermons Massane, les masseurs-kinésithérapeutes, utilisent l’échoscopie dans le cadre d’un suivi des lésions musculaires afin d’adapter au mieux notre traitement et de l’adapter si besoin en fonction de l’évolution tissulaire.